Archives de catégorie : psychanalyse

theories freudienne et lacanienne. concepts-clé. application clinique et réflexion sur le malaise et les symptômes actuels.

De la jeunesse. Quel destin?

On a vu avec la ManifPourTous (ré)apparaître le discours de la prévalence de Dieu sur les lois de la République,  sans retenue, sans gêne (cf. billet infra). On avait déjà pu d’entendre cela de la bouche de NS, vous savez le prêtre au-dessus de l’instituteur.. Si la position de foi est respectable dans son intimité et son lien au divin un par un, si l’Eglise, les Eglises sont acceptées voire bienvenues dans l’espace républicain en tant qu’insitutions qui ont  un point de vue, une charge, et une responsabilité morale par rapport à la communauté, on peut à juste titre s’inquiéter, se désoler, voire s’emporter contre un envahissement idéologique manifeste qui ne cache pas sa volonté d’évangélisation ici et là. Ainsi le « bon » pape François, sous couvert d’être du côté des pauvres, exhorte-t-il la jeunesse du monde à ne pas reculer devant la tâche. De même les salafistes optent-ils pour la charité pour mieux exercer la prédication et la conversion. La place qu’occupe ainsi de nos jours la/les religions dans l’espace public des démocraties invite à quelques réflexions plus larges concernant la jeunesse, son devenir, et les perspectives identificatoires offertes en ce début 21ème siècle. Continuer la lecture de De la jeunesse. Quel destin?

le monde est en tumulte


 

Dérives/Ce vieux Fonds de (F)Rance

 La loi autorisant le « mariage pour tous » a été votée à l’Assemblée Nationale. Enfin ! A quel prix ! Que de dégâts, de remous ! Non pas qu’elle ne soit pas légitime, mais ce que tout cela a déclenché, a révélé, dans notre beau pays mérite que l’on s’y arrête. Mais après tout, cela aura fait réveil et rappelé la réalité d’un certain  « fonds » français. Continuer la lecture de Dérives/Ce vieux Fonds de (F)Rance

JA Miller auditionné au Sénat


« s’avancer courageusement les yeux ouverts ». contrer le déni.

La « curée »/ Marcela Iacub Un conte cruel

La « curée »/ Marcela Iacub Un conte cruel

C’est la « curée » contre celle qui se dit nonne..Ça rue de tous les côtés, les juges et avocats, l’épouse, les machos, les féministes, les politiques, les journalistes, les critiques, et  même les écrivain(e)s s’en mêlent.  Montée au créneau de ma chère C. Angot, que je « suis » et lis depuis belle lurette,  la sortie de « L’inceste », l’écouter lire ça, la voir tremblante (et depuis, bien d’autres lectures, d’autres livres). Là aussi ça (se) « ruait ». « Merci de me faire confiance » me disait-elle alors; c’est toujours le cas. J-M Roberts, éditeur, avait osé. Et bien, là encore, il a osé, et c’est tant mieux (il n’est d’ailleurs pas tendre avec « cette gauche qui a choisi le bon côté du flingue » Libé 9/10 mars 2013). V. Despentes s’y met aussi (Le Monde 1er mars 2013). D’ailleurs, à les lire ces deux-là, qui font partie de mon « univers littéraire », on reconnaît pour chacune ses manies préférées. C. Angot est La Vérité de la littérature, elle seule sait l’écriture, c’est sa posture, je ne m’en plains pas, moi qui accorde aux artistes, aux « créants », toute légitimité dans l’illégitimité, toute autorité à subvertir, forcer les lignes et la morale, inventer, fictionner, bref la plus grande des libertés subjectives possibles (ce n’est d’ailleurs pas chose aisée). Alors, cette posture du « non » (« Non non, non, et non », Le Monde 24/25 février 2013) fait-elle entendre ce « non » qui n’aurait pas pu être prononcé? Ce « non » doit s’adresser à l’Autre. Le soutien des réseaux maintenant pour Christine, c’est tant mieux, elle en a pris tellement plein la gueule, mais bon. Elle ne rechigne pas non plus à publier le privé. G. Lefort (« Belle et Bête », les arts de la fable Libé 22 février 2013) en prend aussi pour son grade, supposé ne rien savoir de « La » Psychanalyse (et si c’était un peu vrai que pour certains c’est « une fosse d’aisance »?). V. Despentes fait sa fixette sur le patriarcat, les classes, et s’emmêle dans un contresens absolu sur la position de M. Iacub quant au viol, la place des femmes etc . Quant à son soutien à T. Banon, tant mieux, mais que vient-il faire là? L’une contre l’autre? Rivalité féminine mal placée, Mesdames mes amies écrivantes..(et si en lisant « Une semaine de vacances », on pouvait Jouir aussi du « pourquoi » autant que du « comment »? Quand C. Angot nous « donne à voir », à  lire, son amour pour une autre femme, ses ébats avec ses amants, si identifiables dans leur vie privée, pourquoi croit-elle qu’aucun voyeur ne pourrait s’en réjouir?). Pourquoi faudrait-il comparer? Les femmes sont Une par Une.

Car il existe une soeur en littérature, une autre, pour laquelle il  semble bien que l’écriture fasse tout autant fonction de bord Continuer la lecture de La « curée »/ Marcela Iacub Un conte cruel

Unions et Conceptions. Etre et désir.

                                                                    S’unir aimer naître donner la vie désirer

Les débats (à l’Assemblée Nationale et dans l’espace public) qui ont lieu et bien lieu, quoi qu’on en dise, à propos du « mariage pour tous », sont rudes, souvent haineux, injustes, dangereux, surfant sur l’ignorance et la peur parfois. La grande peur « réactionnaire » vient en réponse à ce qui se met en branle dans cette demande pourtant si normative, cette demande entre autres d’avoir le choix. Il n’empêche qu’ils ne clivent pas forcément, sur tous les sujets, aussi radicalement droite et gauche ; réactionnaires et progressistes ne sont pas strictement identifiables comme d’un camp ou de l’autre. On voit et on entend l’Eglise, les Eglises, qui bien évidemment peuvent dire leur point de vue, mais qui ne sont, au fond, pas plus concernées que cela puisqu’il s’agit là d’une Union Civile dans un Etat laïc, sauf à dénier aux Lois Républicaines leur primauté sur la Loi divine.

La question de l’union, qui ne va pas sans les questions des filiations, est une saine et riche occasion de (re)penser toutes ces questions des familles et des procréations, les enjeux, les pratiques, leurs limites, mais aussi leurs avancées (cf. D Bertinotti pour ces initiatives bienvenues et l’accent mis sur « les » familles). Il serait malhonnête de ne pas dire que cela est complexe. Beaucoup a déjà été dit, écrit.

Ici, donc, mon « point de vue », pour épingler quelques-unes des idées fortes que cela met en branle.

Tout d’abord, il est consternant qu’il y ait encore une fois une telle méprise quant à la position de « la » psychanalyse, qui n’existe pas d’ailleurs en tant que telle. Il y a « des » psychanalystes. Ils écoutent et accueillent les symptômes, mode de jouir de chaque parlêtre, un par un. Pour beaucoup, peut-être même la plupart, ils exercent leur pratique avec sérieux sans prétendre pouvoir se substituer au débat de société et aux décisions parlementaires. Certes, ils ont choisi une orientation doctrinale mais celle-ci ne va pas sans une remise sur le métier constante, à chaque fois qu’une rencontre a lieu. Les homosexuel(le)s viennent « aussi » nous consulter, ai-je envie de dire de façon un peu ironique. Ce n’est pas une race à part. La clinique ne saurait s’endormir.  Sans se prendre donc pour la Vérité (encore plus quand elle a droit de cour médiatique), cela ne les empêche ni de réfléchir ni de témoigner à partir de leur clinique, dont ils ne peuvent cependant faire Loi générale (sociologique, anthropologique, voire statistique). Mais certains, hélas, oeuvrent parfois à dévoyer cette éthique, parfois « sincèrement », en conscience (cette idée est à la mode), parfois animés de cette passion haineuse contre notre science, (bénéfice secondaire de cette posture), animés du désir de se faire un peu remarquer, voire aimer. C’est dommage. Vous trouverez ici références, textes et pétitions, pour un autre son de cloche. Continuer la lecture de Unions et Conceptions. Etre et désir.

« Tous » contre « tous »?


On peut critiquer et regretter le fait que les « people »  aient bien peu conscience de la pauvreté préoccupante de nombre de leurs concitoyens. Leur réaction n’est pas mieux ou pire que celle de banquiers, industriels, publicitaires, sportifs, intellectuels, et politiques qui vivent dans un « autre monde », dit-on souvent. En cela,  ils font corps dans une certaine communauté d’esprit, comme beaucoup d’autres corporations. Mais ce « monde » fait aussi partie de la société française. Qui peut dire qu’il ne ferait pas de même dans la même situation, qui peut se prétendre sans rougir « altruiste »? Qui n’ a pas envie d »avoir » plus, de posséder plus, de garder pour lui, et ses proches éventuellement? Cercle clos, excluant, toujours.

Il est à regretter que l’esprit de solidarité (cf. CNR) ait maintenant disparu; société très individualiste, la France a besoin d’un discours clair et rassembleur. C’est la mission du Politique, qui décide des lois commune à tous, justes et efficaces, comme on nous l’avait promis. Encore faut-il qu’il soit à la hauteur de sa tâche, et d’une certaine façon lui (aussi) exemplaire. Pas si simple.

Depardieu, symbole à son corps défendant, de l’exil fiscal et de l’égoïsme, est pourtant plutôt un des derniers à s’exiler. Sinon, il a crée aussi des emplois, soit dit en passant. Omar Sy, vénéré maintenant par nos compatriotes, vit à Los Angeles me semble-t-il…  de même que Dany Boon et d’autres. Je ne parle même pas des sportifs. Quant à Deneuve, femme plutôt discrète, et qui sait s’engager sur des causes « justes », elle a laissé parler sans doute son coeur de l’amitié. Ses propos sur la Révolution et la méconnaissance générale de l’Histoire de France révèlent une peur imaginaire, celle-ci bien partagée quelle que soit la classe sociale. Utilisée aussi comme un mythe, voire un slogan, par certains leaders politiques. Elle ne porte simplement pas alors sur la même catégorie sociale. En miroir.

Bref, ça ne cesse pas : l’autre est dangereux, contre moi, ennemi…Cela  qui s’est exprimé douloureusement en 2002, et qui est toujours une mine pour toute pensée et discours totalisant,(et donc excluant), fait signe d’une haine souvent silencieuse, mais dont la trace ancienne est hélas constitutive de notre humanité. Elle se faufile notamment dans les réseaux sociaux où les échanges sont parfois ponctués de ces insultes jouisseuses, et de jugements à l’emporte-pièce. Moindre mal, que ça puisse se dire?

Il appartient à chacun de savoir conduire sa vie pour lui et pour/vers les autres.

In memoriam



with milton green

« I’m happy to be back »

© Lawrence Schiller Marylin Monroe Photos
© Lawrence Schiller Marilyn Monroe Photos

 

Seuls quelques fragments de nous
toucheront un jour des  fragments d’autrui –
La vérité de quelqu’un n’est
en réalité que ça – la vérité de quelqu’un.
On peut seulement partager
le fragment acceptable pour le savoir de l’autre
ainsi on est
presque toujours seuls.
Comme c’est aussi le cas
de toute évidence dans la nature – au mieux peut-être
notre entendement pourrait-il découvrir
la solitude d’un autre.  (45)

I© Photo Bert Stern Marylin Monroe
I© Photo Bert Stern Marilyn Monroe

Ô silence
ton calme me fait mal à la tête – et
transperce mes oreilles
cogne ma tête avec le calme
des sons insupportables/ continus –
sur l’écran du noir absolu
se forment/ réapparaissent des ombres de monstres
mes plus loyaux compagnons –
mon sang palpite sans répit
dévie sa route dans une autre direction
et le monde est en train de dormir
ah, paix je te veux – même si tu es
un monstre de paix. (135)

 

For life
It is rather a determination not to be overwhelmed
For work
The truth can only be recalled, never invented (183)

Marilyn Monroe FRAGMENTS (poèmes non datés) Paris, Seuil, octobre 2010

 

« La jeune femme blonde s’est d’abord recroquevillée sous nos regards. Elle s’est accroupie, les bras autour des genoux…. Elle s’est accroupie dans un coin, les yeux fixés sur un horizon invisible. Elle s’est avancée en traînant les pieds, gauchement. elle s’est relevée lentement, comme un rayon de lumière. Elle a tendu les bras et s’est tenue sur la pointe des pieds jusqu’à se mettre à trembler. Puis  elle s’est déplacée peu à peu dans la pièce, le regard fixé sur un horizon invisible. Elle s’est mise à danser, sans un bruit. Comme en transe, elle tournait sur elle-même, des girations lentes, douloureuses. Elle a enlevé sa chemise sans savoir ce qu’elle faisait. Elle a croisé les bras sur ses seins nus oscillants. Envoûtée, elle s’est pelotonnée par terre comme un enfant et s’est immédiatement endormie, ou a fait semblant…. Une minute encore, et le professeur s’est agenouillé à côté d’elle, inquiet, et a prononcé le nom qu’elle nous avait donné : « Norma Jeane? »..

.. Une âme pure. C’était beau et ça n’avait pas de nom. »

J.C. Oates Blonde  Paris, Stock, 2000, pp. 585-586

 

« Infortunately, this is one night that she did’nt come back for the darkness »

Lawrence Schiller

 

http://www.taschen.com/pages/fr/community/video/37363.marilyn_me.htm
http://www.taschen.com/pages/fr/community/video/37363.marilyn_me.htm © Lawrence Schiller Marilyn Monroe

« Let her be who she was; let’s remenber her as she was. » L. Schiller

La « souche » et la belle étrangère/ »ici c’est farloni »… »fuori »!


Un policier constate une affiche "ici c'est Falorni" sur la porte de Ségolène Royal
Photo par Xavier Leoty/AFP/Archives Un policier constate une affiche »ici c’est Falorni » sur la porte de Ségolène Royal législatives 15/06/12 La Rochelle

Ah! ce slogan en boucle sur le parachutage et l’ancrage! Ce « ici c’est Falorni » qui remonte  du fond des temps, comme ces inscriptions sur les murs, les routes, « fuori », dehors! Dehors l’Autre, ici chez nous!

Cette sourde idéologie de ceux qui sont d’ici et ceux qui sont d’ailleurs, ça ne vous rappelle rien? En Grèce ancienne, le Xenos, celui qui arrivait d’ailleurs, était accueilli, respecté. Il apportait avec lui sa richesse. Il était civilisateur.

Qu’est-ce qui le fait courir ainsi M. Falorni? Qu’est-ce qui le pousse à s’obstiner ainsi, à ne pas appliquer la règle et la discipline partisane, d’autant qu’il n’était de toute façon pas habilité à pouvoir prétendre à cette circonscription, puisque elle était de fait réservée à une femme (il le sait d’autant mieux qu’il avait manigancé pour proposer une candidate fantoche dont il aurait ensuite repris la place). Qu’est-ce qui le pousse à cette connivence publique assumée avec la droite Rétaise et Rochelaise? De quoi se prévaut-il, de secrets d’alcôve, de ses relations? A-t-il une conscience, une éthique, un petit bout de quelque chose qui ressemblerait à ça?

On l’a vu à l’Ile de Ré en réunion avec des responsables locaux UMP. On l’a écouté à FR3 Régions et l’on a entendu en boucle sans cesse le même argument: « la souche » et « la parachutée »; sans autre projet ni vision.
Certes, il a été l’ami et le soutien du Président. Mais le Président ne le soutient pas, ni le Premier Ministre, ni le Parti Socialiste, ni le PRG, ni les Verts, ni lePC, ni le FdG, ni le Modem.

Certes, il est l’ami de la compagne du Président, ça maintenant tout le monde le sait. Et la compagne du Président est amie avec une grande féministe, épouse d’un ancien premier ministre, homme si intègre, d’une telle rigueur morale, qu’il reste dans le plus grand silence! Et son épouse est tellement féministe qu’elle avait publiquement conseillé à Mme Royal, femme politique  s’il en est, de faire du théâtre plutôt que de la politique en 2007. Eh oui! Tout s’éclaire!

Alors qui le soutient? Une partie de la gauche des terrasses de café et des commerces sans doute, celle de Fountaine, celle de la vengeance, accoquinée avec la droite Bussereau-Raffarin (tiens un petit-cousin Raffarin vote Royal sur l’Ile de Ré), »le parti des charentais » ils appellent ça, figurez-vous! Le « parti des charentais » contre l’étrangère, celle qui n’a pas rechigné à donner de son temps, de son énergie, et à apporter l’aide financière de la Région au moment de la tempête Xinthia, par exemple. Où était-il? Beaucoup s’accordent à dire que ce cumulard (trois mandats différents) est d’une grande inactivité. On n’a rien entendu de son programme, de son projet, parce que son projet c’est de la « foutre dehors » et et de rester bien au chaud entre amis, de droite, de gauche, qu’importe, mais qu’on ne vienne pas foutre le nez dans nos affaires. Même Maxime Bono n’avait pas vu venir cette déflagration. Il veut être député et puis c’est tout. Un désir vide de sens, de contenu. Un arriviste face à une soi-disant nouvelle arrivée.

Quand on lit les quelques enquêtes journalistiques à propos de  l’Ile de Ré et la Droite locale (enfin! et trop tard, hélas!), quand on est attentif aux arguments avancés, aux méthodes employées, bien sûr ça soulève le coeur : ces thèmes sexistes et racistes, ces relents de l’exclusion, souvent complètement imaginaires, résonnent, dans leur mode et leur construction, avec les enquêtes sur le vote FN, rejet de l’autre sans savoir qui il est (on ne la connaît pas mais elle n’est pas d’ici, certains ajoutent même que lui non plus ils ne le connaissent pas, mais..il est d’ici!). Même la jeune candidate UMP qui a servi de leurre n’en revient pas de ces magouilles.

M. Falorni, porte-voix de cette idéologie rance, au nom de quoi? De ses engagements dans l’ombre, d’amitiés malsaines et intéressées? Pour l’heure, c’est lui qui est exclus de sa famille politique, c’est lui qui n’est pas à sa place en se faisant ainsi l’agent trouble de la mauvaise politique, et en prenant la place d’une femme. Il sera un non-inscrit, quel beau programme pour les Rochelais et les Rétais!

On comprend  que la xena, l’étrangère, qui arrive du ciel avec son parachute, a dû mettre le pied dans une drôle de fourmilière! Ne faut-il qu’être de souche là-bas, ou bien ne faut-il arriver que par la mer? Triste mythologie, triste idéologie Continuer la lecture de La « souche » et la belle étrangère/ »ici c’est farloni »… »fuori »!