Archives par mot-clé : éthique

une voix, un vote


« Je ne suis pas la candidate des appareils, je suis la candidate des citoyens, de la Force citoyenne », »Ceux qui se prêtent à une opération d’appareil se trompent d’élection. Une voix de député, une voix de sénateur ou de président de conseil régional vaut une voix d’un employé, d’un paysan ou d’un ouvrier » Ségolène Royal
C »est bien en effet le sens que devrait donner chaque candidat aux primaires. et pas « une course de petits chevaux » (Plenel) Mais pourtant ce n’est pas à cela que l’on assiste : déploiement de force entre les deux « candidats » de l’appareil, candidats des sondages, candidats de la social-démocratie réformiste, on voit ce que cela donne en Europe. Qui aura le plus gros zizi? Opportunisme  des ralliements, promesses de postes et tout ce qui va avec, vouloir  gagner avec quelles idées, de nouveau les alliances de la carpe et du lapin, Peillon avec Hollande par exemple, où sont les points communs? Où est passée la fibre révolutionnaire de M. Peillon pour se retrouver d’abord avec Strauss-kahn puis avec Hollande? Aubry qui sent « un mouvement autour d’elle », elle qui accusait les autres de pratique d’ego!! Aubry pour qui le plus grand économiste de France est M. Cohen! (ce que pense aussi Alain Minc, c’est dire!). voir Marianne

Et puis: éviter les débats pour des raisons fallacieuses ou bien sans raison du tout. Faire traîner jusqu’au vote. Laisser exister le Vide de politique. Ce vide rempli par les rumeurs et les statistiques.

« Le PS sait-il encore ce que s’opposer veut dire ? » dit Edwy Plenel (Mediapart) interrogeant là les positions ou non-positions des  » dirigeants socialistes, au premier rang desquels l’actuelle première secrétaire du PS, Martine Aubry, et son prédécesseur, François Hollande ». Continuer la lecture de une voix, un vote

Ce matin, une belle leçon de politique


On ne peut que remercier Madame Royal de la belle leçon de politique, et d’éthique, qu’elle a donnée ce matin dimanche 15 mai au micro d’ Elkabbach à Europe 1.

En effet, cet entretien « prévu depuis 20 jours » (dit M. Elkabbach) s’est transformé en un exercice de style aussi bien qu’un exercice d’authenticité, de rigueur et de grande sagesse politique, (« de courage » dit Elkabbach) puisque on venait tout juste d’apprendre les faits graves pour lesquels D. S-K, directeur du FMI et socialiste français, venait d’être inculpé à New-York.

Si quelqu’un doutait des qualités de femme d’état qui sont celles de Mme Royal, son intervention fut bien à cette hauteur là. Elle a rappelé d’emblée la présomption d’innocence, elle a aussi pensé à « l’homme » et sa famille, introduisant là tout de même un hiatus entre fonction publique et vie privée.Elle ne s’est à aucun moment départie de cette place de haute responsabilité respectueuse.

Surtout, ce qui me marque pour l’essentiel, c’est avec quelle clairvoyance mais aussi quelle habileté et constance tranquille, elle a su déjouer les nombreuses questions-piège des journalistes qui, sans cesse, revenaient à cet évènement; comment elle a su, malgré tout, faire entendre sa musique, son dire, sa passion de la politique pour les français, son souci des autres en somme. Continuer la lecture de Ce matin, une belle leçon de politique