Une petite note à toi destinée s’est envolée là le 13 août 2020 au moment de la dire. Envolée avec toi mon père reposant dans ce beau cercueil de chêne là devant moi. La voici :
Mon cher papa permet moi d’abord de remercier toutes les personnes qui ont été à tes côtés ces dernières années.
Et puis je veux te dire combien je suis fière de toi de tes choix de tes causes très tôt dans ta vie : justice liberté paix, œuvrant avec et pour les autres, dès la jeunesse dans le maquis limousin. Juge, journaliste, enseignant, militant.
Merci papa d’avoir choisi une femme elle aussi extraordinaire, notre mère, et d’avoir su mêler vos engagements publics, d’avoir su ensemble nous instruire et nous permettre de grandir.
Homme de combat déterminé tenace et vaillant, tu étais aussi d’une grande sensibilité. Je n’oublierai pas ton regard vif et ton sourire taquin et séducteur.
Il pleut sur nous ce jour, il pleut sur ton jardin, tes beaux arbres que tu aimais tant regarder assis sur ton petit banc.
Je t’ai dit encore les derniers jours combien je t’aime je te le redis ici. Tu es parti sans trop de douleur tu rejoins ta chère Léna. Soies en paix tu le mérites.