Le ciel est en tumulte. Notre monde l’est aussi. pic.twitter.com/K5sgl87SIh
— Evah5m (@evah5m) June 22, 2013
Le ciel est en tumulte. Notre monde l’est aussi. pic.twitter.com/K5sgl87SIh
— Evah5m (@evah5m) June 22, 2013
Pas très compliqué de prendre un métro, un bus, un vélo, ce que vous voudrez. Aller voir cette impressionnante « exposition » de certaines des plus récentes créations de Kiefer à Pantin, dans le nouveau lieu magique de Thadeus Ropac. Là on se régale, on a le temps de voir, de se laisser envahir, engloutir dans l’immensité kieferienne, sans se faire marcher sur les pieds ou bien être obligé de se hisser derrière la tête d’un autre. Peinture plus vivante et presque joyeuse malgré le thème : Die Ungeborenen/ les Non-Nés
De plus en revenant à pied vers Paris, le bord du canal c’est top et.. kieferien!
Seuls quelques fragments de nous
toucheront un jour des fragments d’autrui –
La vérité de quelqu’un n’est
en réalité que ça – la vérité de quelqu’un.
On peut seulement partager
le fragment acceptable pour le savoir de l’autre
ainsi on est
presque toujours seuls.
Comme c’est aussi le cas
de toute évidence dans la nature – au mieux peut-être
notre entendement pourrait-il découvrir
la solitude d’un autre. (45)
Ô silence
ton calme me fait mal à la tête – et
transperce mes oreilles
cogne ma tête avec le calme
des sons insupportables/ continus –
sur l’écran du noir absolu
se forment/ réapparaissent des ombres de monstres
mes plus loyaux compagnons –
mon sang palpite sans répit
dévie sa route dans une autre direction
et le monde est en train de dormir
ah, paix je te veux – même si tu es
un monstre de paix. (135)
For life
It is rather a determination not to be overwhelmed
For work
The truth can only be recalled, never invented (183)
Marilyn Monroe FRAGMENTS (poèmes non datés) Paris, Seuil, octobre 2010
« La jeune femme blonde s’est d’abord recroquevillée sous nos regards. Elle s’est accroupie, les bras autour des genoux…. Elle s’est accroupie dans un coin, les yeux fixés sur un horizon invisible. Elle s’est avancée en traînant les pieds, gauchement. elle s’est relevée lentement, comme un rayon de lumière. Elle a tendu les bras et s’est tenue sur la pointe des pieds jusqu’à se mettre à trembler. Puis elle s’est déplacée peu à peu dans la pièce, le regard fixé sur un horizon invisible. Elle s’est mise à danser, sans un bruit. Comme en transe, elle tournait sur elle-même, des girations lentes, douloureuses. Elle a enlevé sa chemise sans savoir ce qu’elle faisait. Elle a croisé les bras sur ses seins nus oscillants. Envoûtée, elle s’est pelotonnée par terre comme un enfant et s’est immédiatement endormie, ou a fait semblant…. Une minute encore, et le professeur s’est agenouillé à côté d’elle, inquiet, et a prononcé le nom qu’elle nous avait donné : « Norma Jeane? »..
.. Une âme pure. C’était beau et ça n’avait pas de nom. »
J.C. Oates Blonde Paris, Stock, 2000, pp. 585-586
« Infortunately, this is one night that she did’nt come back for the darkness »
Lawrence Schiller
« Let her be who she was; let’s remenber her as she was. » L. Schiller
Chloé Delaume, une « femme » qui cherche, crée, parle, invente, prend des risques; cela qui est si rare de nos jours, loin de la bouillie romancière et fictionnelle qui envahit le marché. Merci.
Merci Mediapart pour ce moment précieux. (extraits) (plus ici).
Chloé Delaume: vous en êtes où avec votre Je? par Mediapart
Chloé Delaume, Une femme avec personne dedans, Seuil, « Fiction & Cie », 180 p., 15 euros Continuer la lecture de Chloe Delaume/ »Une femme avec personne dedans »
Tourcoing 2011
Entretien avec Eugène Leroy, février 1991
Continuer la lecture de Eugène Leroy à Tourcoing