une voix, un vote


« Je ne suis pas la candidate des appareils, je suis la candidate des citoyens, de la Force citoyenne », »Ceux qui se prêtent à une opération d’appareil se trompent d’élection. Une voix de député, une voix de sénateur ou de président de conseil régional vaut une voix d’un employé, d’un paysan ou d’un ouvrier » Ségolène Royal
C »est bien en effet le sens que devrait donner chaque candidat aux primaires. et pas « une course de petits chevaux » (Plenel) Mais pourtant ce n’est pas à cela que l’on assiste : déploiement de force entre les deux « candidats » de l’appareil, candidats des sondages, candidats de la social-démocratie réformiste, on voit ce que cela donne en Europe. Qui aura le plus gros zizi? Opportunisme  des ralliements, promesses de postes et tout ce qui va avec, vouloir  gagner avec quelles idées, de nouveau les alliances de la carpe et du lapin, Peillon avec Hollande par exemple, où sont les points communs? Où est passée la fibre révolutionnaire de M. Peillon pour se retrouver d’abord avec Strauss-kahn puis avec Hollande? Aubry qui sent « un mouvement autour d’elle », elle qui accusait les autres de pratique d’ego!! Aubry pour qui le plus grand économiste de France est M. Cohen! (ce que pense aussi Alain Minc, c’est dire!). voir Marianne

Et puis: éviter les débats pour des raisons fallacieuses ou bien sans raison du tout. Faire traîner jusqu’au vote. Laisser exister le Vide de politique. Ce vide rempli par les rumeurs et les statistiques.

« Le PS sait-il encore ce que s’opposer veut dire ? » dit Edwy Plenel (Mediapart) interrogeant là les positions ou non-positions des  » dirigeants socialistes, au premier rang desquels l’actuelle première secrétaire du PS, Martine Aubry, et son prédécesseur, François Hollande ». « Construire une alternative, c’est donc proposer une altérité. Autrement dit, c’est savoir s’opposer, au jour le jour, pied à pied. Par la clarté des actes d’aujourd’hui et des engagements pour demain, c’est non seulement montrer mais prouver aux électeurs que l’on propose un autre chemin que l’actuel qui, chaque jour un peu plus, abaisse la France, la divise et l’épuise. À cette aune, il est aujourd’hui permis de douter du Parti socialiste et de ses principaux dirigeants. »

Alors oui il faut une vraie personnalité qui ose casser les icônes et les idéologies. Nous l’avons en la personne de Ségolène Royal et personne n’en fait rien.Ou plutôt si: déni, attaque systématique, ou silence, encore et toujours.Une alternative plutôt qu’une alternance. Une altérité : banque publique d’investissement, croissance verte déjà à l’oeuvre et conçue hors de toute notion punitive, réintroduction de l’état comme régulateur, Etats-Unis d’Europe, révolution fiscale dans l’idée de Piketty, démocratie participative, politiuqe par la preuve, pour ne citer que quelques-une des orientations. »Encadrement des instruments financiers sur la dette souveraine pour éviter la spéculation/Mutualisation de l’ensemble des dettes souveraines européennes. » dit Nicolas Brien Columbia University – New York sur le le blog de Ségolène rappelant que: « Ségolène Royal a mis la réforme du secteur financier et la révision des finances publiques au coeur de son projet politique pour 2012. J’aurais aimé que l’actualité ne nous rappelle pas cruellement à quel point ces réformes   sont nécessaires. »

« Avec mon équipe, je suis allée à la rencontre des Français pendant 4 ans. J’ai effectué plus de 100 déplacements en France et plus de 30 déplacements à l’étranger. J’ai aussi organisé depuis 2009 des universités populaires et participatives parce que la crise globale que nous traversons nous impose de penser le monde que nous voulons et d’inventer l’avenir, parce que le partage des savoirs est un devoir, parce que tous les regards et toutes les réflexions seront utiles pour proposer une alternative politique, pragmatique et radicale. »

Et pour l’heure la différence est là: exiger le respect de ce principe démocratique, une voix, un vote, des débats.
« Les compromis, les « équilibres », les dosages de courants, les listes de soutiens et les organigrammes… Ne nous trompons pas. » dit très justement Ségolène Royal.
« Les primaires, ce n’est pas le retour à une logique clanique. Plutôt que les soutiens des uns ou des autres, ce sont les débats entre les candidats qui devront être médiatisés. » ici sur i-tele
Je n’ai qu’un souhait c’est que cette candidate, ma candidate, s’affranchisse encore davantage de ce conformisme frileux et sans vision.